L’archipel au lagon désertique
Les îles Turques-et-Caïques sont un territoire britannique d'outre-mer situé dans l'océan Atlantique, au sud-est des Bahamas et au nord d'Haïti. L'archipel est composé de 40 îles et îlots, mais seulement huit d'entre eux sont habités. Parmi les plus importants, on trouve Providenciales, Grand Turk, North Caïcos et South Caïcos. L’archipel est célèbre à juste titre pour ses plages de sable blanc, son eau bleu turquoise et son climat accueillant tout au long de l’année. Les fonds marins sableux ou coralliens sont magnifiques.
Globalement à Part Providenciales (dit Provo), l’archipel respire la quiétude et l’ensemble est plutôt désertique et encore marqué par les stigmates du dernier cyclone.
Côté navigation, celle- ci est plutôt facile. Les vents sont réguliers, il y a peu de fond, mais pas de patate. En revanche, toutes les îles ne sont pas accessibles. A part quelques charters à la journée, l’archipel est peu fréquenté. Il y a peu de mouillage, 1 ou 2 par île accessibles. Ce sont principalement des mouillages sableux et peu profonds. On retrouve des bouées dans le parc national de West Caïcos et au niveau de la barrière de corail comme base de snorkeling. Les marinas sont très chères et très fréquentées par tout type d’engin à moteur. Il est possible de mouiller à proximité dans des passages protégés. COORDONEE NAVILY .
La biodiversité sous-marine locale est très riche. Dauphins, baleines, tortues, raies, requins, poissons tropicaux, barracudas sont fréquemment aux rendez-vous des navigations, snorkeling ou plongées. En revanche, les barracudas saturent les spots de pêche.
A terre, on retrouve surtout le plaisir simple des balades sauvages sur des sentiers mal définis. Il est donc possible de se perdre aux grès des envies, pourquoi pas jusqu’aux sommets de l’archipel qui culmine à 35 m. La faune est aussi variée à terre : Iguanes, flamants roses, pélicans… On peut aussi pousser l’exploration dans les parties inaccessibles en voilier. Le lagon en kayak ou la mangrove avec une bonne annexe. On croise peu de personnes (à part à Provo), mais celles que l’on croise sont en général très accueillantes.
Côté sortie, les restaurants sont concentrés dans les zones habitées. Le Beached whale Bar à Grand Turk, le Sunset Cafe près du port à South Turk ou encore chez Omar's Beach Hut les pieds dans l’eau à Five Cays.
Le point d’avitaillement principale (quasi unique) est le supermarché de Grand Turk, si possible effectuer l’avitaillement pour l’ensemble du séjour.
Entrée et sortie : L’entrée se fait facilement à partir de la République Dominicaine (Marina Ocean World) en arrivant à Grand Turk. La sortie se fait au bon vouloir de la disponibilité du service d’immigration ou il faut aller jusque XXX
Une dizaine de jours suffisent à s’immerger dans l’ambiance paisible et sauvage des Turks et Caïcos. Au-delà, cette ambiance peut devenir redondante. Cela laisse le temps de caboter entre les différentes iles. Nous conseillons une première nuit à entre Pig Sand Cay (90 MN de la République Dominicaine) puis Grand Turk (y assurer l’avitaillement, pour éviter les gros flux de touristes privilégier le samedi ou dimanche) puis enchainer avec, South Turk, 6 ile cay, rester un peu à Provo : 5 cays, Sapodilla, Malcom Road Beach et Pine Cay (côté mangrove), puis filer à West Caïcos (bouée Highway to Heaven).
Le tourisme est principalement du tourisme de masse de riches croisiéristes américains, les prix sont donc adaptés à cette clientèle et la vie est globalement très chère sur place (les locations de véhicules sont moins chères que les taxis). Et si parfois les mouillages manquent de diversité, il ne faut pas manquer la traversé de Caïcos Band entre 6 iles et Provo : 40 MN dans 2 m d'eau sans voir la cote avant, attention tout de même à quelques patates et ne pas oublier les, pauses baignades régulières !
Les Turks et Caïcos sont plus une escales qu’un objectif et un excellent point de départ où s’arrêter au moins une fois avant de monter vers les Bahamas.
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